Lundi dernier, le prix Nobel de médicine a été decerné au Britannique Robert Edwards « pour le développement du traitement de la fécondation humaine in vitro. Ses découvertes ont rendu possible le traitement de la stérilité qui affecte une large proportion de l’humanité et plus de 10% des couples dans le monde« , salue le comité dans un communiqué.
Robert Edwards, a ainsi donné naissance au premier « bébé-éprouvette », Louise Joy Brown, en 1978.
Depuis, on recense prés de 4 millions de naissance grâce à la fécondation in vitro.
Cette distinction, a fait réagir le Vatican : Le président de l’Académie pontificale pour la vie, qui s’occupe pour le Vatican des questions éthiques et de défense de la vie a déclaré à l’agence italienne Ansa : « Sans Edwards, il n’y aurait pas un marché où sont vendus des millions d’ovocytes » et « il n’y aurait pas dans le monde un grand nombre de congélateurs remplis d’embryons« .
La saison des Nobel à Stockholm ne s’est pas ouverte sous les meilleurs auspices…